Le trou alsacien !
Est-ce uniquement les Normands qui pourraient avoir leur trou ?
Non... en voilà un pour les Alsaciens ! Et même pour les Lorrains !
Un sorbet de coing (du jardin) arrosé d'un Schnaps d'Alisier, décoré avec quelques pétales de bleuet séché (centaurée)
J'avais présenté cette recette à des amis qui l'ont appréciée.
Le coing est le fruit du cognassier. Piriforme et volumineux il est cotonneux en surface et, à maturité, est jaune et très odorant. On utilise généralement les fruits mûrs pour confectionner des gelées, des confitures ou des pâtes de fruits. Les coings pelés peuvent également être rôtis au four. Enfin, le coing peut être distillé et l'on en obtient ainsi un alcool parfumé. Dans l'Europe de l'Est le coing est utilisé presque exclusivement comme légume, dont on fait une soupe d'hiver. Le cognassier est un arbre fruitier cultivé pour la richesse en arôme et en pectines de ses fruits. Le coing, source de vitamine C, peut être consommé cuit ou cru mais pour la plupart des variétés, les coings sont trop durs, astringents et aigres pour être mangés crus. Le terme «marmelade», signifiait à l'origine "confiture de coing", il dérive du nom portugais de ce fruit : marmelo (sources Wikipédia). Selon une tradition locale maltaise, une cuillère à café de confiture dissoute dans une tasse d'eau bouillante soulage l'inconfort intestinal. En Alsace nous avons le jus de coing (Pom'Or à Sessenheim) ainsi que le Schnaps de coing. Ma mère préparait également une liqueur de coing à base de Schnaps, et elle l'utilisait contre les maux d'intestin.